Ce groupe est un groupe de drôle de dames créé par oncle Claude.  4 danseuses (Raymonde Bronstein, Anne Lefébure, Hélène Longuet et Anne-Marie Royer) sont réunies par Claude Bolling, pianiste, compositeur de jazz pour faire un  chœur dans le vent, avec une mise en danse par Roland Petit (le mari de Zizi Jeanmaire).

Donc au début des années 60, ces drôles de dames firent leur apparition avec « Il fait trop beau pour travailler » (ce qui est vrai) et ce fût un tabac (fumer nuit à la santé faut-il le rappeler), et jusqu’à l’année fatale de leur dispersion en 1974, ces danseuses chanteuses se catapultèrent  en tête des hit-parades (après ce fut le Top).  « Fans de Mozart », « Le tunnel sous la Manche »(déjà), « L’argent ne fait pas le bonheur » (ce qui est vrai), « Un tout petit pantin » reprise de la chanson de Sandie Shaw (la chanteuse aux pieds nus) Puppet on a string succès de l’Eurovision 67 (non ce n'est pas un hommage au petit Nicolas), « Boom bang a bang », sans compter les bandes originales des films mis en musique par leur Oncle Claude comme le célèbre film « Borsalino ».

Depuis chacune a repris son chemin, la plus connue étant Anne Lefébure qui devint speakerine sur France 3 et présentatrice de jeux.

Au temps des YE-YE, les groupes foisonnaient faisant la pluie et le beau temps de la variété dans le début des années 60. La rivalité entre eux était jugé sur la scène du Golf Drouot, lieu mythique du Rock and’Roll qui vit débuté autant de carrière que de bulles éphémères. Donc entre les « Chats sauvages », les « Chaussettes noires », les « Lionceaux », les « Cyclones » et autres, j’ai décidé de commencer par les « Chats Sauvages » qui fit connaître le chanteur Dick Rivers. 

Donc le groupe vit le jour en 61 à Nice, composé initialement de Dick Rivers au chant, de John Rob, James Fawler, Jack Regard aux guitares et de Willy Lewis à la batterie  (comme vous le constatez aucun n’a pris leur nom propre, pas américain pour faire du rock). Leur premier 45 tours (Le jour "J" (I've got you) ; En avant l'amour (Cannot find a true love) / Ma p'tite amie est vache (Mean Woman Blues) ; J'ai pris dans tes yeux) connaît un succès foudroyant, ainsi que le suivant paru peu après. Les tournées se succèdent jusqu’en 1962 où ils accèdent  à la tête d’affiche du « Théâtre de l’ABC », célèbre music-hall créé en 1931, qui a vu les plus grandes vedettes de l’époque sur sa scène.

Après le 45 tours avec comme titres : Twist à Saint-Tropez ; C'est pas sérieux (Theme for a dream) / Est-ce que tu le sais ? (What'd I Say) / Oh Boy , Dick Rivers choisit de faire bande à part pour une carrière solo, avec plus ou moins de succès, tandis que le groupe poursuivra la traduction des chansons anglo-saxonnes et continuera de tournée mais en périclitant, pour finir par se saborder à la fin de l’année 1964.

Gong est un groupe ancien connu seulement des aficionados, créé début 68 par Daevid Allen ex Soft Machine, un Australien à Paris, ce groupe, allant du folk au free jazz en passant par le rock  progressif et le rock psychédélique, tourne toujours puisqu’il vient de sortir un album « I see you ».

Au fil du temps il connu plusieurs montures, les musiciens se succédant à partir de 75, et créèrent des sous-groupes : Mother Gong, Pierre Moerlen’s Gong, Planet Gong, … ; bref ça gong à tout va.

Daevid Allen, et ses visions part entre 75 et 80, pour revenir en 88, certains grands musiciens côtoyèrent le groupe : Didier Lockwood, Mike Oldfield, Mike Taylor…

Je vous mets le site anglais pour lire la biographie de ce groupe, pour savoir qui  joue avec qui, moi j’ai du mal à m’y retrouver.

Un groupe qui ne laissa pas indifférent dans les années 70, précurseur dans la musique électronique avec « Camembert électrique ». En plus de Daevid Allen, un autre musicien se fera un nom Steve Hillage. Le groupe fera la B.O. de « Continental Circus » film de Jérôme Laperrousaz.

Créé initialement en 69 par Bob Brault , le groupe se fait connaître par des compositions rock progressif sur des textes inspirés par la Beat Génération. À la fin 70, 3 musiciens quittent le groupe (Leroi, Dietsch et Borowsky) qui seront remplacés par Pewzner, Guérin, Pauchard et un guitariste-chanteur Gérard Blanc.

En 71, le groupe participe au célèbre film de Claude Zidi « Les Bidasses en folie » et sort le tube « Je m’éclate au Sénégal » qui fera 800.000 adeptes. Ils feront les premières parties de Nougaro, Dutronc, Hallyday et Claude François. Ticky Holgado sera leur manager de 72 à 74.

En 74, ils sont à l’affiche de l’opéra rock « La Révolution française » aux côtés de Bashung et d’Antoine.

En 75, ils sortent un album de reprise des années 60, dont le titre des Beach Boys « Barbara Ann » devenu « Ma-ry-lène » , qui sera vendu à 1.500.000 exemplaires, l’année suivante ils tourneront dans le film « les Bidasses en vadrouille » et la b.o. « Disco circus » sera dans les tops anglais et américains, feront les premières parties de Lenorman, Sardou, Dassin, Dave jusqu’en 80.

À partir de là les choses se gâtent, malgré le succès de leur album « de sang-froid » avec une chanson de Gainsbourg « USSR/USA », chacun partira pour accompagner d’autres artistes ou monter de nouveaux groupes, Gérard Blanc mènera une carrière solo.

Créé aux débuts des années 70 par Ray Dorset des restes du groupe Good Earth, le groupe anglais Mungo Jerry fut surtout connu mondialement par son premier titre « In the Summertime » qui s’est vendu à 30 millions d’exemplaires. En 1972, Ray s’en va pour une carrière solo, à partir de là le  groupe s’éteindra lentement pour finir en 1984,  faute de nouveaux succès interplanétaires, du aussi au passage de nombreux musiciens, ce qui n’a pas permis de créer de bonnes relations.

Ray Dorset, habitant l’Allemagne,  continue toujours une carrière solo dans le nord de l’Europe.

« In the Summertime » eut plusieurs versions, dont une en reggae.

Les Animals furent fondés en 1962 en Angleterre, par 4 (Price, Steel, Chandler et Valentine) musiciens qui jouaient dans un orchestre de jazz, c’est joint Alan Price et surtout Éric Burdon qui insuffla le rythme and blues au groupe.

Le nom tira de leur sauvagerie sur scène, se démenant comme des animaux assoiffés de sons.

Leur titre « House of the rising run » (qui sera traduit par notre Jojo en portes du pénitencier) fera leur renommée, battant les Rollings Stone et les Beatles dans les charts en 64.

En 1965 Price quitte le groupe, Burdon ajoutera le mot « New », mais dissoudra le groupe en 1967.

Celui-ci survivra quand même le temps d’un album ou d’une tournée jusqu’à nos jours.